22/06/2007

Pupils impresions on the blog (french)

Impressions par rapport à l’activité sur le net à laquelle ils ont participé, en prélude à la Journée de l’Enfant Africain :

Haroldine:
C’est vraiment éducatif tout ce que Plan Bénin fait à l’endroit des enfants. Cette journée m’a permis de connaître des tas de choses sur la maltraitance des enfants et de connaître la journée de 16 juin.

Jospin:
Je pense que c’est une bonne initiative que Plan a adopté pour permettre d’abord aux enfants de connaître un peu l’outil informatique et de plus partager leurs impressions sur les choses qui les affectent et qu’ils aimeraient partager. J’aimerais bien qu’on sauvegarde ce site ; et compter sur les membres de ID Project pour la promotion de cette initiative.

Melaine:
Je pense qu’aujourd’hui a été bien cela nous a permis pour ceux qui ne le savaient pas, de découvrir l’outil informatique et a permis pour nous qui le connaissons de connaître le nouveau site. Je voudrais maintenant qu’à l’avenir Plan pense pour que nous ayons une formation en informatique pour être à la hauteur de ceux qui nous ont formés aujourd’hui.
J’ai beaucoup apprécié ce qui a été fait et je sais que aujourd’hui, je sais un peu plus sur la traite des enfants. Mais, je ne veux pas en rester là, car pour l’épanouissement de l’enfant, il faut avoir plus d’information. Je veux qu’il y ait une autre séance au cours de laquelle on aura beaucoup d’éléments pour sensibiliser.


Francine:
J’apprécie beaucoup ce qui a été fait aujourd’hui. Cela m’a permis de recueillir des informations sur la traite des enfants et le travail des enfants. Je pense que c’est une bonne initiative. Si cela peut avoir lieu pendant les vacances sur d’autres thèmes, ce serait bien. Merci beaucoup pour tout ce que vous faites pour nous les enfants et que Dieu vous bénisse et que tous vos projets aillent de l’avant.
Merci

Fabrice:
D’abord merci pour le personnel de Plan en particulier le Directeur.
Cette séance nous a permis de donner notre appréciation par rapport à la journée du 16 juin. C’est aussi une occasion pour nous d’être lu par le monde entier parce que tout ce que chacun de nous a pensé de cette journée a été enregistré sur un site.

Lionel:
C’est une séance qui nous a permis de beaucoup connaître sur la nécessité et l’importance de la journée de l’enfant africain. Et si des activités du genre pourraient être programmées de temps en temps et régulièrement, ce serait très bien pour nous. Nos remerciements à vous.

Ange:
D’abord, merci de nous permettre de donner nos appréciations. C’est une très bonne chose d’avoir créer un tel site ou nous pourrions donner nos avis, et cela nous permettra aussi d’être même si ce n’est qu’un peu, informatiser. Et ça nous a permis de savoir en plus sur le 16 juin et la traite des enfants. Merci encore à Plan Bénin.

Eckdon:
J’ai été impressionné par le blog que j’ai sincèrement apprécié. Et je remercie beaucoup Plan parce qu’il nous a permis de nous exprimer sur le net.

Habib:
Je suis fier de ce que je viens de faire parce que ça m’a permis de découvrir un nouveau site.

Nadia:
Je pense que Plan est en train de faire une bonne chose, car pour moi, il m’a permis de connaître ce qui était passé avec les noirs en Afrique du Sud, et qui continue de se passer jusqu’à présent.

Edith:
Je pense que à travers cette formation, j’ai pu apprendre de nouvelles choses sur le 16 juin, la Journée de l’Enfant Africain. Cet après-midi a été formidable. Et je remercie Plan pour tout ce qu’il fait pour les enfants particulièrement au club ID Project du CEG le Nokoué.

Eustache:
Moi je pense que donner l’opportunité aux jeunes de manipuler l’outil informatique, c’est participer aussi à son développement intellectuel et à son épanouissement. On ne peut donc apprécier cette formation que nous avons reçue, car une fois encore le club ID Project du CEG le Nokoué bénéficie d’une formation et se fait encore reconnaître à travers des commentaires de ses membres.
Le 16 juin est la Journée de l’enfant Africain. Cette journée est célébrée tous les 16 juin pour améliorer les conditions de vie des enfants, les facteurs qui empêchent le bon développement de l’enfant. La célébration de cette journée permet aux enfants de dire leurs privilèges. Selon moi, la traite des enfants est une violation des droits fondamentaux des enfants, un fléau non seulement africain mais mondial. C’est un fléau qui nuire en quelques sortes à la vie des enfants, surtout africains. Ainsi nous assistons dans nos sociétés à des enfants travailleurs, domestiques, c’est-à-dire des enfants placés et aussi à des enfants exploités sexuellement.

21/06/2007

Youth's impressions on the Blog

Cairo east program unit

The meeting was held in one of the internet club as most of the locations in Cairo east area don’t have access to the internet .15 children (males and females)from age group 12-18y was invited from el-moroug , cairo east area . The blog was introduced to the children under the supervision of Plan’s community development facilitator and the children comments were documented by the eldest child in the group

The comments were as following:
It is very painful to watch other children work in difficult circumstances (mines…)
70% of the children in India suffers from hunger
miserable children in war and fights loose their parents and families
children labor is common even in our country , we felt that the problem is not only a local one but it extends to other countries
little children (3-4years old) carrying blocks on there backs
sick girls living in slums ,and difficult circumstances affecting their health

Finally, as we represent the children of Egypt, the blog was a real benefit to us and we are asking all our friends to be introduced to the blog and make our voice reach all the community to take action regarding child abuse

Regards,

Cairo east children

18/06/2007

The African Union's message

Find below the message of the African Union regarding the Day of the African Child.

Message from the african Union

12/06/2007

Radio Show

These interview were prepared for the radio show on Child Trafficking, hosted by the West Africa Democratic radio and prepared by Plan international. (the interviews are in french)

What do you think about what they say?

Que penses-tu de ce qu'ils disent?

O que pensados que dizem?


Aïssata, Guinea --------------------Bernadette, Togo

Abdulaziz, Niger ------------------- Siaka, Mali

Aubierge, Benin --------------------Souabou, Burkina

11/06/2007

Le cauchemar de Christelle

Christelle est originaire d’Assahoun, un village situédans la région Sud-ouest du Togo (dans la régionmaritime). Elle était en classe de cinquième à l’école Primaire Catholique, lorsqu’elle tomba entre les mains de trafiquants qui l’ont conduite au Gabon …Elle nous raconte son histoire :

"Un jour, une femme nommée Yawa est venue rendre visite à une femme de mon village. La femme qui avait parlé à Yawa est venue voir ma mère. Quelques jours plus tard, elle est venue me chercher pour que j’aille avec elle à Bé (dans la banlieue de Lomé).

"Nous avons traversée la frontière à pied"
Je suis restée à Bé durant une semaine, avec deux autres filles; âgées de 14 et 15 ans. Par la suite nous avons toutes les trois étaient confiées à une autre dame qui nous a amené auBénin en bus. Nous avons traversé la frontière qui sépare le Bénin du Togo à pied, ensuite nous avons pris un autre véhicule vers Cotonou, la capitale où nous avons, durant 30 jours, été mis ensemble avec environ 30 autres filles. Nous nous sommes nourris de sucre et de farine de manioc et d’a kpan (pâte de mais cuite à la vapeur).

Nous avons pris le bateau à partir de Cotonou. Nous avons passé sept jours en mer. J’avais le mal de mer et je vomissais tout. Lorsque nous sommes arrivées au Gabon, des hommes en barque m’ont amenés dans un village. Et de là, un homme nous a mis dans un bus pour une destination inconnue. Lorsque nous sommes arrivées à cette destination un autre homme est venu nous chercher pour nous amener chez Yawa. Elle avait fait le voyage au Gabon par avion.

"Ma patronne avait l'habitude de m'insulter"
J’ai été placée chez un couple Togolo-Gabonais. La femme est togolaise et elle avait un magasin que je devais tenir pour elle. Ma patronne avait l’habitude de m’insulter quoi que je fasse ou dise. Elle me bâtait et me traitait de tous les maux ; elle m’a même traitée de voleuse.

Son mari venait au magasin à son absence. Il me pinçait la poitrine et le derrière. Je l’ai menacé de tout dire à sa femme mais je ne lui ai rien dit car je n’ai pas eu le courage de le faire. Et finalement un soir, il réussit à me violer. J’étais enceinte. Il refusa de reconnaître ses responsabilités et j’ai été renvoyée. Je suis allée à l’ambassade du Togo et je leur ai raconté mon cauchemar et j’ai demandé à ce qu’on m’aide à rentrer au pays. "

A présent, Christelle est retournée dans son village et vit avec ses parents. Elle suit une formation en couture. Sa formation entre dans le cadre des efforts conjoints entre Plan Togo et le Département de Protection et dePromotion de la Famille et de l’Enfant et est financé parPlan Togo.

Christelle's escape

Christelle’s home village is Assahoun, in the southwest of Togo (Maritime Region). She is the eldest of five children and was in Standard Five at the Catholic Primary School when she left with traffickers on the long journey to Gabon.

"One day a woman named Yawa came to visit a woman in my village. The woman Yawa had spoken to came to see my mother. She tried to convince her to let me go to Gabon, saying I would be in good hands and she would not have to worry about my safety. I got interested.


"We crossed the border on foot"
A few days later, she came for me to stay with her in Bé (a suburb of Lomé). I was there for a week. Yawa came with two other girls, aged14 or 15. The three of us were later confided to another lady who took us to Benin by bus. We crossed the Togo-Benin border on foot, then took another vehicle to Cotonou, the capital, where we were put with about 30 other girls for three days...

We fed ourselves on sugar with cassava flour and akpan (steamedcorn dough). We took a boat from Cotonou. We spent seven days at sea. I suffered from sea sickness,throwing up everything I ate. When we reached Gabon some men with a canoe took me to a village built entirely on stilts in the water. There, a man put us on a bus to an unknown destination. On our arrival, another came to take us to Yawa. She had arrived in Gabon by plane. We were strictly instructed not to carry anything on us. I had only 100 F (18 cents) and some chewing sticks.

"My mistress used to insult me"
I was placed with a Togolese-Gabonese couple. The woman owned a shop, selling diverse items. I was required to run the shop for her. After a few days,my mistress used to insult me, whatever I said. She beat me and called me names; she said I was a thief.

Her husband would come to the shop. He would squeeze my breast and my behind. I threatened to tell his wife, but did not do so because I was afraid. Finally, one night, he succeeded in raping me. I was pregnant. He wouldn’t accept his responsibility and I was sent away. I went to the Togolese embassy and recounted my plight and asked to be helped to return home.

Today, Christelle is back in her village with her parents. She is under apprenticeship to become a seamstress. Her training is being supported as part of a joint effort by Plan Togo and the Department for the Protection and Promotion of the Family and Children, and is financed by Plan Togo.

04/06/2007

Forum "Radio Show on Child trafficking"

extrait en trois langues d'enfant interviewer

Tell the world
- What do you think about this year's theme for the day of the African Child
- How is your country going to celebrate that day?
- Do you know about child trafficking? Does it exist where you live? If yes can you give us examples?
- What do you think you can do as a youth to help prevent that?

Toi aussi dis, ce que tu penses au monde entier
- Que pensez-vous du thème choisi cette année pour la journée de l’enfant africain, 16 juin ?
- Qu’est ce qui est prévu dans votre pays pour célébrer cette journée ?
- On parle de trafic d’enfant, savez-vous ce que c’est ? Pensez-vous que cela existe chez vous ? Si oui, donnez quelques exemples?
- Que comptez vous faire en tant que jeune pour lutter contre ce phénomène ?


Diga ao mundo o
- Que você pensam sobre o tema deste ano para o dia da criança africana?
- Como é seu país que vai comemorar esse dia?
- Você sabe sobre traficar da criança? Existe onde você vive? Se o yes puder você nos dar exemplos?
- O que você pensam você pode fazer como uma juventude para ajudar